En 1821, combinant un sujet folklorique, des accents populaires et un orchestre puissamment expressif dans une forme mozartienne, Weber fit de la création du Freischütz un événement national. La forêt nourricière, la solitude, le diable aux aguets, le sentiment contrarié, la faute et le pardon avaient toutes les saveurs du fantastique allemand et touchèrent une société en mal d’identité. Lorsqu’en 1841, l'Opéra de Paris programma Le Freischütz devenu fameux après la mort de son auteur, Berlioz fut chargé d'en établir la version française transformant le singspiel en opéra. (Opéra Comique)