Dès l’origine, le cinéma va oblitérer sa dimension matérielle et technique, au profit d’une expérience qui se calque sur celle du théâtre (d’un côté la scène, de l’autre côté la salle) et d’un écran qui devient le lieu d’une profondeur fictive. A contrario, les artistes vont questionner toute cette part cachée de l’expérience cinématographique, analyser les divers constituants de l’image en mouvement (défilement, montage, cadrage, moyens de projection,…). C’est cette dimension que ce dossier propose de mieux connaître, en prenant pour exemples les films parmi les plus représentatifs de la collection du Musée.
Même si les supports de l’image en mouvement se sont multipliés, entre autres la bande magnétique et le format numérique, et ont été assimilés récemment à la notion de cinéma, ce dossier reste centré essentiellement sur cette collection, soit sur tout ce qui a trait à une dimension matérielle du médium, la pellicule.
(d'après www.centrepompidou.fr)