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  • Au XIXe siècle, la peinture de paysage reflète les nouveautés picturales de ce siècle. Abandonnant avec Jean-Baptiste Corot ou Étienne Michallon les canons du néoclassicisme, il cesse d’être uniquement le cadre d’une scène biblique ou mythologique et devient autonome. Il s’agit dorénavant pour les artistes de peindre ce qu’ils voient, d’œuvrer en plein air. Les peintres de l’École de Barbizon puis les Impressionnistes marquent ainsi durablement l’histoire de la peinture. (Musée Léon Dierx)

  • L’exposition "Les villes ardentes" mêle près de cent cinquante œuvres venant éclairer ces années qui voient l’émergence d’une France industrialisée. Les artistes témoignent de certaines évolutions sociales, telles que l’essor du travail des femmes ou l’émergence de la classe ouvrière. Des images du travail aux scènes de manifestation et de grève, c’est l’histoire de la IIIe République qui s’écrit. L’artiste moderne s’en fait l’écho, s’érigeant en témoin de son temps, à rebours de toute nostalgie mais également hors de toute considération de genre, de style ou d’école. (Musée des Beaux-arts de Caen)

  • Genre en essor au XIXe s., le paysage en peinture ne se limite pas à une description mais répond aussi à un certain nombre de conventions qu'il convient d'analyser et qui varient selon les différents courants qui se sont épanouis au cours du siècle. Cette fiche de visite du musée d'Orsay propose des pistes afin de construire une séquence de cours centrée sur une visite des collections afin de mieux le définir, d'apprendre à le regarder et à en reconnaître les règles et conventions, tout en observant les mutations que connaît le paysage représenté au cours du siècle. Pour les élèves de lycée, une articulation est possible avec le programme de littérature, de Rousseau à Flaubert. (D'après www.musee-orsay.fr)