- Ressource proposée par : Fondation Napoléon
- Localisation des œuvres concernées : Cambo-les-Bains (64250)
Description
Sarah Bernhardt est incontestablement l’actrice la plus reconnue voire adulée de la Belle Époque en France. Outre son talent, unanimement célébré, elle a légué un autre héritage : celui d’avoir porté le personnage principal de la pièce éponyme L’Aiglon, d’Edmond Rostand, à la postérité par son interprétation troublante de fragilité. Écrite par le dramaturge Edmond Rostand, la pièce est représentée pour la première fois le 15 mars 1900 au Théâtre Sarah-Bernhardt (aujourd’hui Théâtre de la Ville, place du Châtelet). Le rôle-titre est tenu par Sarah Bernhardt, travestie pour l’occasion. Cette lumineuse peinture à l’huile de Théobald Chartran (1849-1907) immortalise la grande actrice dans son rôle. Elle a été donnée par Jean Rostand (fils cadet d’Edmond Rostand) en 1962 au Musée Edmond Rostand.
Théobald Chartran peint le « monstre sacré », expression inventée par Jean Cocteau pour Sarah Bernhardt, cheveux roux coupés courts, portant un costume créé par le grand couturier Paul Poiret imitant l’uniforme blanc porté par le fils de Napoléon Ier sur l’un des portraits les plus connus du duc de Reichstadt.
Cette fiche présente l'artiste et ce tableau exceptionnel par sa délicate vibrance.