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  • Factuels et expérimentaux, durs et plein d’humour, défenseurs d’une morale puritaine et ardemment progressistes, neigeux et ensoleillés, traversés d’immenses cours d’eaux, de forêts profondes et de grandes villes, contemplatifs et remplis de paroles, faisant entendre l’inuktitut, les langues cries, le français, l’ojibwé, l’anglais, mais aussi l’arabe ou le pendjabi… les documentaires canadiens ont de multiples visages. Depuis plus d’un siècle, les films documentaires montrent une identité canadienne non pas tant fragile que mouvante et plurielle. De nouvelles voix enrichissent progressivement ce chœur cinématographique – non sans heurts ni sans lutte. Des premiers films à la jeune génération, du cinéma direct québécois aux débuts des cinémas autochtones, de l’Office national du film au Winnipeg Film Group, Balises vous accompagne dans cette traversée cinématographique au Canada.

  • Toute l’œuvre de Pier Paolo Pasolini n’est-elle pas documentaire ? L’artiste italien a passé sa vie à raconter des lieux, des personnages et leur langue en puisant dans l’épaisseur du réel. Simultanément, ses films font entrer le monde moderne en résonance avec des fables et des mythes, pour saisir ce qui fait société. Si son parcours filmique se décentre à l’étranger, c’est pour entretenir sa réflexion politique sur l’Italie contemporaine. En cultivant une forme d’inachèvement, les documentaires de Pasolini font cependant percevoir les mécanismes de sa pensée de manière particulièrement saillante. C’est sans doute cette esthétique de la pensée mise à nu qui permit à l’artiste d’être le compagnon de route de grands documentaristes comme Cecilia Mangini et de rester, depuis sa mort en 1975, celui de nombreux cinéastes.

  • « Je veux sortir d’ici plus belle », déclare le mannequin Hilde, au début du film Avec un intérêt obstiné pour l’argent (1983). De fait, dans les documentaires de Helga Reidemeister, les personnages acquièrent une beauté particulière, née de l’attention que leur porte la cinéaste allemande. Née en 1940, restauratrice d’art puis assistante sociale avant de devenir documentariste, Helga Reidemeister brosse dans ses films un portrait social de l’Allemagne, puis d’autres pays, sans gommer la singularité des personnes qu’elle rencontre. Les filmant avec soin, entamant avec elles des dialogues francs et bienveillants, elle en fait les héros ordinaires d’existences souvent brisées.