Toutes les ressources

En 1895, Henri de Toulouse-Lautrec peint deux gigantesques panneaux pour une de ses amies de Montmartre, la Goulue. Il y met en scène deux moments de la carrière de cette danseuse de french cancan. Ce travail est autant un projet de panneau décoratif qu’une enseigne publicitaire pour attirer les badauds. La danseuse pratique la danse du ventre, un genre devenu populaire à la suite de l’Exposition univers...

Ce anonyme tableau est peut-être le premier en Occident à décrire un Orient authentique, il nous montre une délégation vénitienne reçue à Damas. Dès le Moyen Âge, les Italiens, et surtout les Vénitiens, sont les intermédiaires pour le commerce entre Europe et Orient, grâce à leurs relations avec l’Empire byzantin et le Levant. De nombreux marchands vénitiens se rendent régulièrement au Proche-Orient.

Artiste, mécène et collectionneur, Gustave Caillebotte peint en 1875 les Raboteurs de parquet, son œuvre la plus célèbre. Le refus de ce tableau au Salon, dont le sujet est considéré comme trivial, amènera le peintre à rejoindre le groupe des impressionnistes. Les images du travail manuel sont encore rares dans la peinture de l’époque, même s’il y a des précédents avec Courbet et Daumier. 

En septembre 1859, en pleine seconde guerre d’indépendance italienne, est présenté à l’exposition annuelle de l’Académie de Brera, à Milan, un tableau insolite parmi les nombreuses scènes de batailles commandé par le comte Visconti di Saliceto à un peintre déjà âgé et très célèbre : Le Baiser. Il devient très vite une icône de l’art national et romantique.

Les Maqâmât (« séances »), genre de la littérature arabe classique, apparu au X^e siècle, sont de courts récits en prose rimée. Les Maqâmât de l’Irakien al-Harîrî (1054-1122) racontent les aventures d’Abû Zayd, vagabond rusé et beau-parleur. Ses rencontres décrivent de manière très vivante et avec humour le monde arabo-persan du XIIIe siècle.

Manuscrit précieux conservé à la BNF, il est signé et daté al-...

La maquette impressionnante réalisée en 1899 par Auguste Filoz, capitaine d’infanterie de marine restitue à taille réduite l’un des édifices les plus emblématiques du site archéologique d’Angkor. A Angkor, plusieurs villes s’y sont succédé au fil des siècles. Celle que l’on appelle aujourd’hui Angkor Thom, au centre de laquelle se trouve le Bayon, connu pour ses étonnantes tours à visages.

La buire accompagnée d'une coupe en verre constituent un service à boisson dont la présence est fréquente dans les tombes franques. Cette tombe mérovingienne est sans doute celle d'un homme au statut social élevé : la position privilégiée de la sépulture, l’abondance du mobilier funéraire, la présence d’armes de prestige, le luxe des ornements le laissent supposer. La présence dans la tombe de cette buir...

Les gardiens de tombe sont les protecteurs de l’âme des défunts, cet exemplaire appartient au royaume de Chu et datent des Royaumes combattants (481-221 av. J.-C.). Ils sont connus depuis le début du XX^e siècle sous le nom de zhenmushou (« animal protégeant les tombes »).

Dans son tableau intitulé La Tour de Babel, le peintre Pieter Brueghel montre une grande tour au centre d’un paysage panoramique riche en détails. Cette toile est datée de 1563, et appartient aux collections du Kunsthistorisches Museum (musée d’Histoire de l’art) de Vienne.