Ce document conçu par la Direction de la Communication et de l'Information de Rouen, « Ville d’art et d’histoire », revient à travers l'histoire de Jeanne d'Arc, qui y fut jugée et brûlée en 1431, sur la guerre de Cent Ans et la domination anglaise dans la région.
(d'après http://www.rouen.fr)
Le 17 juillet 1921, c’est jour de fête à Reims : plus de trois ans après son départ pour le Panthéon à Paris (6 mai 1918) afin de la préserver de nouveaux bombardements allemands, la statue équestre de Jeanne d’Arc est réinstallée à son emplacement initial. L’événement est couvert par un photographe anonyme de l’Agence Rol, fondée en 1904 par Maurice Rol.
Ce dossier pédagogique décrypte la construction de l'image de Jeanne d'Arc à travers le temps. Jeanne d’Arc n'a jamais cessé d'être une figure de la mémoire collective. Fille du peuple, catholique fervente, protectrice de son roi, femme libre, la Jeanne des politiques aussi. Ces multiples facettes participent ainsi à la construction d’une véritable figure mythologique au cours du XIXe siècle.
Pourquoi la cathédrale de Reims a-t-elle été le lieu du sacre des rois de France ? La construction de l'édifice actuel a commencé en 1211, après qu’un incendie a totalement détruit l’église précédente. Quatre maîtres d’œuvre et presque 100 ans sont nécessaires à son achèvement. Elle se situe chronologiquement après Chartres et Paris et précède Strasbourg, Amiens et Beauvais. La cathédrale compte 2 303 statues de styles différents suivant les ateliers qui les ont réalisées. À partir d'Henri Ier (1027), 33 rois de France (sur 37) y seront sacrés. Lors de la première guerre mondiale, en 1914, les Allemands bombardent Reims dès le 4 septembre. 287 obus détruisent la cathédrale. Dès 1919, les travaux de reconstruction de l'édifice commencent : la cathédrale sera rebâtie à l'identique.