- Ressource proposée par : Réunion des musées nationaux - Grand Palais (RMN-GP)
- Localisation des œuvres concernées : Rueil-Malmaison (92500)
Description
L’histoire de France ne peut-elle se raconter et se représenter que dans ses grands moments ?
L’histoire de France ne peut-elle se raconter et se représenter que dans ses grands moments ?
Le Centre National des arts plastiques choisit, chaque mois, de mettre en valeur une œuvre de ses collections. Ici, le CNAP propose une fiche sur la thématique de l'histoire britannique et la peinture française au XIXe siècle. Dès la fin du XVIIIe siècle, les élites françaises connaissent un regain d’intérêt pour une histoire médiévale jusque là méconnue et quelque peu méprisée. Les sujets littéraires et artistiques, auparavant puisés dans l’Antiquité classique, s’enrichissent. Le passé national en est le thème de prédilection avec quelques figures incontournables comme Jeanne d’Arc ou Henri IV. Cependant, le mouvement romantique fournit d’autres sujets notamment puisés de l’autre côté de la Manche.
Louis-Philippe inaugure solennellement le musée de Versailles en 1837. Dès 1833, influencé par Guizot, il avait eu l’idée de restaurer le château et d’y installer un musée dédié à « toutes les gloires de la France ». Le site "L'Histoire par l'image" consacre ici une étude au tableau de François-Joseph Heim, "Louis-Philippe inaugure la Galerie des Batailles, le 10 juin 1837" conservé au Château de Versailles. L'étude se compose de trois parties : - le contexte historique qui permet de situer l'époque dans laquelle s'inscrit l'oeuvre, - l'analyse de l'image décrit l'oeuvre et dégage la signification des éléments offerts au regard de l'observateur, - l'interprétation met en évidence l'apport historique de l'image. (d'après www.histoire-image.org)
Aménagées entre 1837 et 1844, les salles des Croisades constituent l’ensemble le plus étonnant des Galeries historiques créées par Louis-Philippe à Versailles. Désirant s’attacher à la plus vieille noblesse, dite justement « immémoriale », et souhaitant ne pas évoquer les innombrables luttes féodales de la France médiévale, Louis-Philippe choisit de raconter dans son musée d’Histoire de France l’extraordinaire épopée des croisades, mise à la mode par des ouvrages historiques et des romans.