Dans cette très grande peinture, Courbet affirme son rejet des règles contraignantes de l’académisme pour embrasser celles plus libres et sociales du réalisme et annonce la naissance d’une peinture indépendante.
Le musée d'Orsay présente le "Portrait de Champfleury" par Gustave Courbet. Jules-François-Félix Husson (1821-1889), romancier et critique d'art plus connu sous le pseudonyme de "Champfleury", est l'un des premiers défenseurs de l'artiste. (D'après www.musee-orsay.fr)
Le début des années 1850 marque, pour Gustave Courbet, celui de sa reconnaissance. Un amateur de Montpellier, le banquier Alfred Bruyas devient le principal mécène français du peintre, qui ne peut compter sur le soutien des institutions artistiques de la capitale. Gustave Courbet est sans doute l’un des premiers artistes d’envergure à revendiquer ouvertement ses origines provinciales, en l’occurrence franc-comtoises. Bruyas se trouve lui aussi à l’écart du monde de l’art parisien ce qui renforce certainement l’amitié et l’estime réciproque qui lient peu à peu les deux hommes. La Rencontre, dit aussi Bonjour Monsieur Courbet, en constitue en quelque sorte la manifestation artistique la plus évidente. Bruyas en 1868 l’offre au musée des beaux-arts de sa ville.
Une vidéo bilingue en Langue des Signes Française (LSF) pour découvrir Les Baigneuses de Gustave Courbet (1853).