Un portrait romantique, fruit de la rencontre de deux femmes de caractère : Madame de Staël et Elisabeth Vigée-Lebrun. Il exprime les espoirs et les tourments propres au début du XIXe siècle et au mouvement romantique, et en témoigne d'une sympathie et une admiration réciproque.
Gallica de la BnF propose un dossier sur l'auteure Germaine de Staël. Influencée dès son enfance par la philosophie des Lumières, elle écrit des romans et des essais qui font d'elle une femme de Lettres engagée politiquement.
En quoi ce portrait de la duchesse de Polignac par Elisabeth Vigée-Le Brun témoigne-t-il d’un renouveau vestimentaire et social à la veille de la Révolution ? Quel trio féminin se cache derrière cette œuvre ?
Élisabeth Louise Vigée Le Brun est l’une des grandes portraitistes de son temps, à l’égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze. Issue de la petite bourgeoisie, elle va trouver sa place au milieu des grands du royaume, et notamment auprès du roi et de sa famille. Elle devient ainsi le peintre officiel de la reine Marie-Antoinette. L’exposition, qui est la première rétrospective française à lui être consacrée, présente près de 130 œuvres de l’artiste, construisant un parcours complet à travers un œuvre pictural majeur et une grande page de l’histoire de l’Europe.