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Imaginée par la violoncelliste Héloïse Luzzati en collaboration avec la dessinatrice Lorène Gaydon, la série Compositrices dessinées a pour vocation de rendre accessible à tous la vie et l’œuvre de compositrices négligées par l’histoire de la musique, en mêlant dessin animé, images d’archives et enregistrements inédits.


Née en 1847 dans une famille fortunée, filleule d'Alfred de Vigny, Augusta Holmès apprend la musique grâce à un père mélomane. Adolescente, elle compose, chante, écrit et peint, et se passionne pour le célèbre Richard Wagner. Soutenue par Jules Pasdeloup, Edouard Colonne ou Charles Lamoureux, elle est jouée et reconnue par ses pairs. Elle atteint la consécration lorsque son  Ludus pro patria, en l’honneur du centenaire de la Révolution française, est donnée lors de l'Exposition universelle de 1889. Son opéra La Montagne noire sera même joué à l'Opéra de Paris !

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  • Imaginée par la violoncelliste Héloïse Luzzati en collaboration avec la dessinatrice Lorène Gaydon, la série Compositrices dessinées a pour vocation de rendre accessible à tous la vie et l’œuvre de compositrices négligées par l’histoire de la musique, en mêlant dessin animé, images d’archives et enregistrements inédits. Née en 1804 à Paris dans une famille d’artistes, Louise Farrenc est notamment l’élève d’Antoine Reicha, compositeur proche de Beethoven. Pianiste et compositrice, elle est récompensée deux fois du prix Chartier pour sa musique de chambre, mais elle est aussi l’autrice de trois symphonies, jouées de son vivant. Professeure au Conservatoire de Paris, elle est une des pionnières de l’égalité salariale et s’y bat pour être payée autant que ses homologues masculins !

    Cité des compositrices
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  • Imaginée par la violoncelliste Héloïse Luzzati en collaboration avec la dessinatrice Lorène Gaydon, la série Compositrices dessinées a pour vocation de rendre accessible à tous la vie et l’œuvre de compositrices négligées par l’histoire de la musique, en mêlant dessin animé, images d’archives et enregistrements inédits. Née à Paris en 1858, Mélanie Bonis étudie le piano et la composition au Conservatoire de Paris et y rencontre l’amour de sa vie, le chanteur et poète Amédée Hettich. Elle devra s’en séparer pour un mariage arrangé par ses parents... Devenue Mélanie Domange, épouse d’un homme de vingt-cinq ans son aîné, elle continue à composer, signant ses œuvres du pseudonyme androgyne « Mel Bonis » : de nombreuses mélodies, des pièces de musique de chambre, des œuvres pour orchestre et une abondante œuvre sacrée… En tout, un catalogue de plus de trois cents pièces !

    Cité des compositrices
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  • Imaginée par la violoncelliste Héloïse Luzzati en collaboration avec la dessinatrice Lorène Gaydon, la série Compositrices dessinées a pour vocation de rendre accessible à tous la vie et l’œuvre de compositrices négligées par l’histoire de la musique, en mêlant dessin animé, images d’archives et enregistrements inédits. Charlotte Sohy naît à Paris en 1887, d’une mère chanteuse amatrice qui lui transmet la passion de la musique. Elle étudie la composition auprès d’une autre compositrice, Mel Bonis, puis plus tard d’Albert Roussel à la Schola Cantorum. Son mariage avec le compositeur Marcel Labey et ses sept enfants ne l’empêcheront pas de composer : une symphonie “Grande Guerre”, écrite alors que son mari combattait sur le front des Eparges, un opéra, deux quatuors à cordes... En tout, trente-cinq opus, pour tous les effectifs, qui témoignent d’un style très personnel empreint de lyrisme.

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