Pythagore établit une relation entre les divisions d’une corde vibrante et les intervalles musicaux qui sera à la base de l’harmonie dans la musique occidentale.
On trouve chez Pindare, poète et musicien, trace des différents formes de poésie mises en musique : odes, hymnes… ainsi que des instruments utilisés (lyre, aulos), outre la voix.
Le chœur est présent dans les tragédies et les comédies.
Mythe d’Orphée.
Le langage musical s’appuie mélodiquement sur des modes (agencement des intervalles qui se succèdent à l’intérieur d’une octave), et sur des rythmes liés à la métrique poétique.
Rituels.
Instruments : harpe, luth, claquoirs , sistre, flûte, trompe.
La musique des premiers siècle de la chrétienté.
Le plain chant, genre musical sacré à une voix (monodique), sans accompagnement, qui s’inscrit dans un certain mode (mode d’église) et qui suit la rythmique du texte latin.
Unification de la liturgie sous l’autorité de Grégoire le Grand.
La notation musicale des neumes aux notes.
A partir de l’art monodique, les musiciens inventent des règles du jeu pour superposer différentes voix qui évolueront en mouvement parallèle (organum parallèle), en mouvement contraire (déchant), de plus en plus librement (organum à vocalises).
Les point d’aboutissement des phrases polyphoniques privilégient certains intervalles jugés particulièrement consonnants.
Le conduit est une pièce vocale polyphonique religieuse sur un texte paraliturgique.
Le motet est une forme complexe de polyphonie, sur texte religieux ou profane.
Le répertoire de l’École de Notre-Dame est illustré par Léonin et Pérotin.
Les trouvères, au Nord, les troubadours, au Sud, sont des poètes et musiciens. Ils composent des chansons narratives, des chansons d’amour obéissant généralement à une structure à couplets.
Les jongleurs et ménestrels sont chanteurs et instrumentistes. Ils participent à la circulation du répertoire des trouvères et troubadours ainsi qu’au développement de la musique instrumentale, des chansons à danser et des danses.
La polyphonie s’empare de la chanson. La structure à refrain se développe.
Dans le répertoire religieux, la polyphonie s’élabore à partir d’une mélodie préexistante, le Cantus Firmus.
Des formes profanes complètes font leur apparition (Adam de la Halle : Jeu de Robin et Marion).
Guillaume de Machaut écrit la première messe complète attribuée à un compositeur unique et identifié.
Ressources :
Essor culturel de l’État bourguignon.
Le Cantus firmus devient un élément commun à plusieurs parties de la messe, conférant à celle-ci un caractère unitaire. Ce Cantus firmus peut être emprunté au répertoire religieux ou profane. Ainsi, la chanson de l’Homme armé, très populaire, sert-elle de base à plusieurs messes.
Genres :
Techniques :
La complexification de la polyphonie donne naissance à l’art du contrepoint (rapport des voix considérées dans leur déroulement horizontal).
L’adoption de consonances privilégiées sur les fins de phrases donne naissance à l’art de l’harmonie : rapport des voix considérées dans leur empilement vertical.
La notion de mélodie avec accompagnement se dégage.
Ressource : Musique de la Renaissance
Naissance de l’opéra : En 1607, création de l’Orfeo de Monteverdi.
Le culte de la voix : aria, cadences improvisées, castrats.
Musique religieuse : l’oratorio, œuvre dramatique avec voix solistes, chœurs et instruments, sans représentation scénique.
La cantate, composition à une ou plusieurs voix avec accompagnement instrumental, accueille le style « récitatif », très proche du texte, et devient un genre très fécond d’élaboration, tant dans le domaine religieux que profane.
La virtuosité instrumentale est stimulée par le trio compositeur, instrumentiste, fabricant (essor de la lutherie, Stradivarius).
La sonate est le laboratoire privilégié de l’écriture instrumentale.
La basse continue sert de guide pour un accompagnement improvisé à partir d’accords chiffrés.
Naissance du genre concertant, avec notion d’alternance, de conversation entre instruments ou groupes instrumentaux.
L’Air de cour donne la primauté à l’intelligibilité du vers grâce à une mélodie accompagnée.
Le Ballet de cour, comportant un argument, est un grand spectacle avec musique vocale, instrumentale et danse.
La musique à Versailles : Ses différentes fonctions donnent naissance à des formations musicales qui déboucheront sur la constitution d’orchestres. Les spectacles musicaux sont nombreux, la tragédie lyrique et l’opéra-ballet étant des genres spécifiquement français.
Le grand motet à la française est un genre d’une imposante solennité, en accord avec le Grand Siècle, qui cultive une écriture complexe et nécessite des effectifs instrumentaux et choraux importants.
L’écriture et l’interprétation des ornements sont caractéristiques de l’art du clavecin.
A la fin de la période baroque, la controverse parisienne connue sous le nom de Querelle des Bouffons oppose les défenseurs de la musique française aux partisans d’une italianisation de la musique dans le sens de l’opéra buffa, de caractère léger, sinon comique. La musique française d’opéra en ressortira affaiblie.
Compositeurs :
Du « masque », spectacle de cour mêlant tous les arts scéniques, à l’opéra : Henry Purcell.
Musique pour luth, pour clavier.
Schütz met l’influence italienne au profit d’une identité germanique, pour la musique religieuse, comme pour la musique instrumentale.
Un monument : Johann Sebastian Bach (1685-1750), maître des genre et des formes : Passion, cantate, suite, concerto grosso, concerto, toccata, fugue, choral. Il mène l’art du contrepoint à des sommets indépassables. Son adoption du tempérament égal (tous les demi-tons à l’intérieur de l’octave sont équivalents) lui permet d’étendre les jeux entre tonalités.
Un contemporain de Bach : Georg-Philipp Telemann
Un Allemand nourri d’Italie, installé en Angleterre : Georg-Friedrich Haendel.
Ressource : Musique Baroque
Apparition des salles de concert.
Rôle des éditeurs.
De la mélodie expressive à la galanterie.
L’orchestre de la cour de Mannheim acquiert une notoriété pour son art de « nuancer » la musique. Cette notion de nuances entre en résonance avec les nouveaux besoins expressifs de la musique.
Le Sturm und Drang, (Orage et Passion) phénomène littéraire qui veut frapper le lecteur, trouve ses équivalents en musique.
Le classicisme viennois conduit à maturité des genres et des formes : sonate, symphonie, quatuor à cordes, musique de chambre, forme sonate.
Instruments : du piano forte au piano.
Constitution de l’orchestre classique.
Compositeurs :
La consolidation des formes classiques et déjà leur dépassement avec Ludwig van Beethoven (1770-1827).
Importance historique de Franz Schubert pour le Lied (chant sur texte poétique allemand, avec accompagnement de piano).
L’opéra allemand avec Carl-Maria von Weber.
L’opéra italien de Luigi Cherubini à Giacomo Rossini (L'italienne à Alger).
Les chanteurs au devant de la scène : La naissance du mythe du ténor et Maria Malibran, un des premières divas de l'opéra
L’histoire de la musique romantique s’écrit à travers ses compositeurs :
encore Ludwig van Beethoven
et Franz Schubert
Robert Schumann
Hector Berlioz
Félix Mendelssohn
Frédéric Chopin
Franz Liszt
Johannes Brahms
Anton Brückner
Les formes instrumentales côtoient l’argument, voire le texte : poème symphonique, symphonie avec chœurs.
L’orchestre s’étoffe.
Poètes et musiciens se rencontrent à travers le lied et la mélodie.
Diversification des formations de musique de chambre.
Le piano est roi : facteurs, répertoire, virtuoses. Madame Manet au piano par Edouard Manet
Évolution de l’harmonie. Modulations à des tonalités éloignées. Chromatisme.
L’opéra italien : Gaetano Donizetti, Giovanni Bellini, Giuseppe Verdi (Rigoletto et La Traviata).
L’opéra allemand : Richard Wagner (L'exposition à la Cité de la musique "Wagner - visons d'artistes, d'Auguste renoir à Anselm Kiefer" et Autour du piano par Henri Fantin-Latour)
La musique française entre légèreté et sérieux : Jacques Offenbach (La Périchole), Charles Gounod, Georges Bizet, César Franck, Emmanuel Chabrier. Opérette. Opéra comique.
L’éveil des nationalités.
Musique tchèque : Bedrich Smetana, Anton Dvorak.
Musique russe : de Mikhaïl Glinka et Piotr-Ilich Tchaïkovski (Eugène Onéguine) au groupe des Cinq, principalement Nicolas Rimsky-Korsakov et Modeste Moussorgski.
Gustav Mahler, compositeur et chef d’orchestre, porte la tonalité au seuil de sa désintégration.
Claude Debussy (1862-1918) sort des formes préétablies, repousse les limites de l’harmonie, intègre des influences extra-européennes. Ses liens avec la poésie et la peinture. Son écriture pianistique.
Ses contemporains : Camille Saint-Saëns, Gabriel Fauré, Paul Dukas, Albert Roussel.
Opéra en Italie : Giacomo Puccini.
Opéra en Allemagne : Richard Strauss poursuit une œuvre, jusqu’en 1949, qui s’inscrit dans une expression du romantisme.
Opéra en Tchécoslovaquie : Leos Janacek
Maurice Ravel (1875-1937) figure de proue de la musique française pour orchestre, pour piano, pour ballet, pour voix.
Premières années du siècle : Arnold Schoenberg remet en question de la tonalité. Vers l’atonalité.
1913 : création houleuse du Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky (1882-1971) par les Ballets Russes à Paris. La troupe de Diaghilev sera à l’origine d’une grande partie de la création musicale de cette époque.
Musique espagnole : Isaac Albeniz, Enrique Granados, Manuel de Falla.
Musique scandinave : Jean Sibelius.
Musique américaine : Charles Ives, George Gershwin.
Années 20 en France :
Erik Satie
Le groupe des Six, un groupe de six musiciens (Germaine Tailleferre, Louis Durey, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Jean Wiener, Francis Poulenc et Georges Auric.) constitué autour de Jean Cocteau et influencé par Erik Satie.
Les Mariés de la tour Eiffel, œuvre collective sur un texte de Jean Cocteau.
Liens avec la littérature, les arts plastiques.
Années 20 dans les pays germaniques : dodécaphonisme, sérialisme, École de Vienne (Arnold Schoenberg, Alban Berg, Anton Webern).
Musique d’Europe centrale : Bela Bartok recueille les musiques populaires et les intègre à son langage musical.
Musique russe : Serge Prokofiev
Diversification des formations instrumentales. Enrichissement des percussions.
Nouveaux matériaux sonores : Edgar Varèse
Jazz, l'histoire du jazz par ses principaux instruments
Chanson (Les langues de France en chansons)
1946 : ouverture des cours d’été de Darmstadt.
1951 : fondation du Groupe de recherches de musique concrète.
1953-1973 : concerts du Domaine Musical
1964-1977 : festival de musique contemporaine de Royan
1977 : création officielle de l’IRCAM
1982 : festival Musica à Strasbourg